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C’était Lutumba

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Lutumba nous a quittés ce samedi 30 Mars. Il emporte avec lui tout l’art dont seul lui avait le secret et aussi le sens de la formule. Parolier hors pair, il était la conscience vivante. Un père, un oncle, un grand-père qui avait réponse à tout face à nos doutes et nos interrogations. Avec ses paroles, Lutumba nous conseillait, soignait nos douleurs et pansait nos plaies face aux épreuves de la vie. Il nous alertait quand nos mœurs, fruit de notre héritage ancestral s’érodait à l’épreuve du temps et des dérives sociétales. Lutumba était un génie dans son domaine, il a bercé, élevé, éduqué nos âmes avec ses chansons.

C’était un poète. Un vrai. Quand on écoutait ses chansons, on se retrouvait…on se disait : dis-donc cette chanson il l’a chantée pour moi.

Le baobab qui s’est écroulé ce 30 Mars était un monument, l’un des meilleurs artistes de sa génération si ce n’est le meilleur. Hélas, aussi le dernier de son acabit.

De par ses œuvres, un artiste ne meurt jamais. Lutumba n’en fera pas l’exception, il restera plus que jamais vivant par ses chansons avec et parmi nous.

Vas reposer en paix grand maître après une si brillante carrière ! Tu auras marqué de tes empreintes l’histoire musicale de notre pays et au-delà, celle de notre continent.

Adieu maestro. Respect !

La plume libre !

Diaz Mahindou.

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