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Après deux jours de garde à vue dans les locaux de la DGST, police politique de Sassou, Monsieur 8%, le général Mokoko a été déféré devant le Procureur Oko Ngakala, un membre du clan mbochi au pouvoir à Brazzaville. Celui-ci a requis sa détention provisoire dans le cadre de l’affaire de la vidéo qui circulait sur les réseaux sociaux et  tournée en 2007.

" On m’empêche de m’approvisionner à l’extérieur pour aller chercher de la nourriture ou des médicaments à la pharmacie (…) Rien ne me fera reconnaître une élection que je conteste, pas même ce siège digne du moyen-âge, où on cherche à m’affamer. Je conteste les résultats de l’élection présidentielle car ils ne sont pas conformes à la réalité des urnes ".

Ce dimanche 22 mai, M. Ollivier a fait une offre simple. « Reconnaître l’élection et la légitimité de Denis Sassou-Nguesso en échange d’un assouplissement de mes conditions de vie et d’un engagement à une action pacifique dans l’opposition, explique M. Mokoko. M. Ollivier m’a laissé entendre que la France ne ferait plus d’efforts pour moi et les autres opposants, car les relations entre Paris et Brazzaville se normalisent. Il a dit que, d’ailleurs, le lendemain, l’ambassadeur de France au Congo allait venir me voir pour me le dire. »

 Mokoko : « Nous sommes dans un pays où tout peut arriver. Ici, c’est le règne de l’impunité. Il ne faut s’étonner de rien. Si j’avais tenté de fuir, de quitter clandestinement ma maison, quelque chose me serait arrivé sans que l’on sache exactement qui l’aurait fait. Je suis victime, comme bien d’autres, de l’arbitraire (...) Ma seule protection, c’est vous, les médias ». 

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