Son Excellence M. Dieudonné Antoine Ganga, ancien ministre des Affaires étrangères du Congo-Brazzaville, ancien ambassadeur auprès de l’Union Africaine et à Washington (USA), a accordé une interview sans concession à Mingwa Biango pour www.congo-liberty.com . Celui que les Congolais considèrent à juste titre comme un SAGE pour son intégrité et son patriotisme, à la parole rare. Dans cet entretien exclusif il s’exprime sur la situation politique, économique et sociale de son pays.

www.congo-liberty.com

Lire l'article ici

{jathumbnail off}

{jacomment off}

A l’heure de l’ultime échéance consistant à rendre le tablier au peuple, la quasi-totalité des chefs d’Etats africains subsahariens se transforment en des lamentables contorsionnistes refusant de quitter la scène. Jeter aux orties la Constitution par des manœuvres dilatoires renvoie, au-delà du parjure, à une réelle forfaiture. Une haute trahison.

" Nous sommes stricts sur cette question du respect de l’ordre constitutionnel. Le président Sassou Nguesso va terminer son dernier mandat et s’en aller en paix. Il n’ya donc pas de dialogue sur cette question de loi fondamentale. La Constitution ne pose aucun problème aux Congolais et le PCT le sait ".

Landry Kolelas, Bernard Tchibambéléla et Noël Loutounou, les sous-marins du PCT au sein du MCDDI, sont rentrés dans les rangs. Guy Parfait Kokelas a confirmé son aptitude à incarner le ressentiment, la colère, l’amertume des populations du Congo-Brazzaville, pas seulement ceux des militants et des sympathisants du MCDDI.

Le roi est nu. Après la défection du MCDDI, de Martin Mbemba, d'Okombi Salissa, de Claudine Munari et probablement du RDPS...  Sassou se retrouve isolé pour son changement de constitution. Aujourd'hui il ne peut plus compter que sur neveu Willy Nguesso (à travers son Club 2002 PUR) et sur les nombreuses associations et groupuscules qu'il  crée et finance, histoire de faire nombre. Mais, nous dit-on (" La Lettre du Continent "), pour affaiblir le MCDDI dans le département du Pool, il paraît qu'il compte sur Hellot Mampouya et sur Frédéric Bintsamou, alias pasteur Ntumi.

Ce congrès est important pour ce parti : il devrait officialiser la candidature de Parfait Kolelas pour la prochaine présidentielle et surtout, consacrer la rupture de ce parti avec le PCT, ou tout au moins réaffirmer le refus catégorique du changement de constitution prôné par le clan des Nguesso et leurs acolytes. On comprend pourquoi les officines de Talangaï et les fauteurs de trouble entretenus par la police sont sur le pied de guerre pour le saboter par tous les moyens.