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Incroyable bordel : entre la dette de Ganongo, celle d'Ondongo, celle de Kiki et celle de Bouya, on s'y perd !

politique
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Dans n'importe quel pays du monde, en général seul le ministre des Finances est habilité à endetter le pays sur le plan international. Pas au Congo où Ganongo, Bouya et Kiki, soit un clan exclusivement mbochi endette allègrement le pays, souvent sans contrôle, puisqu'on le sait, les députés de l'Assemblée croupion ont, en cinq ans, réussi l'inégalable exploit de ne poser au total qu'une seule question au gouvernement... Entre la dette contractée par Kiki, Ondongo, Ganongo et Bouya même le FMI n'y retrouve plus ses petits.

Quelques informations commencent à filtrer sur les joies du travail de la Mission du FMI au Congo. On comprend mieux pourquoi ladite mission avait dû être reportée. Nous signalions que le clan au pouvoir avait encore des cadavres à cacher dans les placards, on ne croyait pas si bien dire...

De fait, la réalité semble dépasser la fiction. Les experts du FMI serait toujours dans l'attente des données, celles communiquées au compte-goutte étant incomplètes. Par exemple, nul ne saurait à combien s'élève la dette intérieure ; certaines dépenses auraient été effectuées sans écritures comptables, ou alors comptabilisées selon un plan comptable inconnu, peut-être tout droit sorti de l'Ecole supérieure du parti. A ce sujet, même "Jeune Afrique", le journal ami, s'alarme : " Les échanges entre le Congo et le FMI s’annoncent tendus également à cause des difficultés à retracer la globalité de cette dette, contractée par plusieurs acteurs. Alors que seul le ministre des Finances est habilité à endetter le Congo à l’international, deux autres acteurs sont entrés en lice : le ministère de l’Aménagement du territoire et des Grands travaux (ex-DGGT) et la Société nationale des pétroles (SNPC). Cette dernière a réalisé des emprunts gagés sur le pétrole auprès de plusieurs sociétés de négoce. Selon l’ONG suisse Public Eye, Gunvor a par exemple octroyé à la SNPC 750 millions de dollars, qui n’ont pas été utilisés pour les investissements de l’entreprise, mais pour une autre société.
Une bonne partie des créances n’ayant pas été remises à la Caisse congolaise d’amortissement (CCA), l’organe technique du ministère des Finances chargé du suivi et de la gestion de la dette publique, il est compliqué d’en faire un état précis ",  lit-on dans les colonnes de notre confrère.

Au total, en plus du constat qu'on se trouve en présence d'un bordel sans nom dans la gestion comptable des finances publiques, mais également la partie congolaise s'évertue à répandre un rideau de fumée épais, histoire de continuer à dissimuler le pot aux roses, à savoir une dette qui friserait en réalité les 200 % du PIB.

Demeure la question : la corruption suffira-t-elle encore à sauver la face du pouvoir ou bien le FMI se fera t-il avoir une fois de plus ? That is the question. 

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