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La commission technique des élections (CTE) est désormais l’alter ego de la commission électorale nationale indépendante (CENI). Deux légitimités s’affronteront à la présidentielle anticipée du 20 mars 2016. La légitimité institutionnelle dont la CENI de Henri Bouka est le porte-flambeau et la légitimité populaire incarnée par la CTE de Clément Miérassa.

Les candidats à l'élection présidentielle au Congo qui a lieu le 20 mars prochain sillonnent le terrain. Partout où ils vont, ils déclinent leur programme fait de promesses. Même Sassou qui avait annoncé il y a quelques années avoir réalisé le plein emploi au Congo promet aujourd'hui de... résoudre la question du chômage. Comme quoi il est possible de vouloir résoudre un problème qui ne se pose pas.

Sassou est allergique à la transparence, à la liberté et à la régularité des élections. Arrivé troisième avec 17 % dessuffrages exprimés derrière Pascal Lissouba et Bernard Kolelas, il garde un très mauvais souvenir des élections présidentielles de 1992. Le gibier s’échappa. Denis Sassou Nguesso ne souhaite pas revivre la même humiliation du chasseur chassé, d’où le maquillage et l’habillage de la CONEL en CENI qui lui garantit une victoire à la présidentielle anticipée du 20 mars 2016 dès le premier tour.

Voici un frère du quartier, parmi tant d’autres qui ont grandi dans une famille très modeste et qui ont eu un parcours brillant. Par la force du travail des parents, l’aide de son entourage et son propre travail, notre frère a réussi brillement son cursus scolaire et universitaire avec le peu de moyen de ses parents et de son entourage. Je lui tirai mon chapeau. Sa réussite était pour nous dans le quartier un exemple à suivre et nous étions nombreux à le consulter.Nous pensions que notre frère serait, l’espoir des cadets que nous étions. Hélas l’espoir s’est pétrifié.

Le Parti socialiste dénonce les obstacles mis aux déplacements des principaux opposants au président Denis Sassou-Nguesso, qui sont des atteintes de fait à leur liberté d’expression et d’opinion. Le président Sassou-Nguesso a organisé la surveillance des principaux opposants et imposé un état d’urgence qui semble objectivement peu justifié.

Le passeport de Stephen Cockburn lui a été confisqué et il a été détenu à l’aéroport, sans subir de mauvais traitements, jusqu’au lendemain matin. On l’a alors fait monter à bord d’un vol retour pour Dakar. Selon Amnesty international, en février, le chef de la police avait écrit " pour décliner l'invitation à rencontrer la délégation ", indiquant que " l'organisation ne devrait pas se rendre dans le pays durant une période préélectorale de troubles". 

 Selon l'Union européenne " les réformes introduites par la loi électorale du 23 janvier apparaissent limitées. Ces dernières ne prennent pas suffisamment en compte les recommandations de la Mission d'observation électorale de l'UE de 2002. Les modifications apportées, qui manquent de transparence, peuvent induire par ailleurs une insécurité juridique et ne semblent donc pas de nature à rassurer sur le caractère démocratique, inclusif et transparent de l'élection présidentielle anticipée au 20 mars 2016 ".

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