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Lun, Mai
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Denis Sassou-Nguesso, qui cumule aujourd’hui plus de trente-deux années au pouvoir (1979-1992/1997-2016) et un milliard d’euros dans sa tirelire, a obtenu 60 % des votes, réinterprétant au passage la Constitution de son pays qui interdit plus de deux mandats présidentiels.

Libreville fonctionne comme un miroir de Brazzaville. Raison pour laquelle les démocrates se doivent de soutenir les peuples en lutte contre ces régimes dictatoriaux d’un autre âge. 

Pour cette raison et pour d’autres, de la victoire annoncée d’Ali Bongo, vainqueur par 49,80 %des voix (contre 48,23 % des voix à Jean Ping), les Congolais, paradoxalement, ne sont pas mécontents.  Simplement parce qu’elle signe la défaite de Sassou, 

Il y a des forfaitures qui vous donnent le tournis et des postures qui vous donnent la nausée. Si on nous avait dit que le fils de Bernard Kolélas ferait ça, jamais on l’aurait cru, parce qu’il avait suscité maints espoirs et beaucoup d’espérance dans sa démarche affichée et ferme de rupture avec le dictateur lorsque celui-ci voulait changer la constitution pour mourir au pouvoir.

Aujourd’hui, le pays est l’otage d’un clan coalisé qui affirme sa domination par la violence, le crime, la barbarie et la répression. Les opposants politiques sont incarcérés au nom de la sûreté de la tyrannie. Ceux qui ne consentent pas à la compromission sont tout bonnement astreints à l’exil lorsqu’ils ne sont pas réduits au silence des tombeaux.

En plus d’être choquantes, les photos de Mokoko et de Jean Ngouabi révèlent au grand jour les mœurs barbares de leurs auteurs et leurs donneurs d’ordres notoirement connus, ayant assis leur pouvoir sur la terreur. S’il y a des imbéciles qui s’en réjouissent, malgré tout ce que peuvent véhiculer ces images, c’est qu’ils n’ont rien à faire dans ce monde des humains.

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