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Les magistrats suisses donnent des sueurs froides à Sassou

politique
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Un article du magazine  " Le Point Afrique " intitulé " Le 1er juillet, la Suisse bloque l'argent des dictateurs " sur la fortune volée par Sassou aux Congolais. Extraits.

(...) Avant même la chute d'un tyran cleptomane, la justice helvétique pourra séquestrer ses avoirs. Les nuages s'amoncellent sur le président congolais Denis Sassou-Nguesso.

(...) Mieux encore, la justice helvétique a demandé aux autorités portugaises d'interpeller Antonio José da Silva Veiga. Au moment de son arrestation, la police a mis la main sur huit millions de dollars en liquide dans un coffre. Cet ancien agent de joueurs de football s'est recyclé dans les travaux publics et le négoce du pétrole au Congo. Représentant de la société genevoise Atlantic International, José Veiga est un proche de Denis Christel Sassou Nguesso, le fils du chef de l'État, très actif dans la commercialisation du pétrole congolais. Pour l'ONG Déclaration de Berne, l'arrestation au Portugal d'« un homme de paille au service du clan du président Denis Sassou Nguesso illustre une nouvelle fois l'aide logistique que prodigue la Suisse à la corruption dans l'un des pays les plus pauvres de la planète ». Les mauvaises habitudes ne se perdent pas du jour au lendemain.

(...) Toutefois, même si la chute du président congolais Denis Sassou-Nguesso (qui vient d'être réélu) ne peut pas être qualifiée d'« inexorable », les magistrats suisses s'ingénient déjà à lui donner des sueurs froides. En février dernier, Le Point Afrique révélait que non seulement la Suisse avait accordé son entraide judiciaire à la France dans le dossier des « biens mal acquis » concernant le Congo-Brazzaville, mais que le ministère public de la Confédération ouvrait sa propre enquête pour « soupçon de blanchiment d'argent aggravé ». Le premier à passer au tourniquet est le Français Philippe Chironi, directeur de Orion Oil & Gas Group et de la société Afrique Medias Holding, domiciliées à Chavannes-de-Bogis, dans le canton de Vaud. Le quotidien Le Temps raconte que le procureur fédéral Brent Holtkamp lui a notamment demandé pourquoi « l'une de ses sociétés a payé du champagne aux fonctionnaires du domaine présidentiel congolais ». Philippe Chironi est poursuivi pour « blanchiment aggravé » (...)

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