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« Disparus du Beach » : l’autorité de la chose jugée chère à Sassou a vécu

politique
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L’autorité de la chose jugée : c’est le principe juridique (1) derrière lequel s’abritait Sassou et la partie congolaise pour dénier à la juridiction française le droit d’instruire cette affaire dans la capitale parisienne, sous le prétexte fallacieux que l’affaire des « Disparus du Beach » avait déjà été jugée au Congo en 2005. Le dictateur congolais en faisait même une question de principe, de fierté et de souveraineté nationale. Il refusait d’envisager qu’un de ses généraux, de surcroit membre de son gouvernement réponde à la convocation d’un « petit juge » parisien.

Mais visiblement, il n y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis. En tout cas le 5 décembre dernier, le général Dabira a répondu à la convocation d’un juge d’instruction parisien et ce dernier l’a entendu.

Le fait est important pour les parties civiles congolaises car la démarche de Dabira à laquelle Sassou a longtemps été opposé vaut validation et acceptation par le Congo de la procédure française. On rappelle que Lekoundzou aurait déjà été entendu dans ce dossier à titre de témoin. Que se passera-t-il par exemple en cas de convocation du sieur Ndengué ou d’un autre gros poisson ? Fera-t-on machine arrière ? Nul ne le sait pour l’instant. Pour l’heure, constatons que la boîte de Pandore est ouverte.

  1. L'effet de l'autorité de la chose jugée est d'empêcher les parties de recommencer un nouveau procès qui porterait sur un différend qui aurait été déjà jugé.
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