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Général Mokoko : « un gros caillou a atterri sur mon genou. Aujourd'hui, je marche difficilement mon genou me fait atrocement mal. Au Congo « Tout se passe par intimidation, par corruption. Tout le monde se couche »

General Mokoko
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" Le directeur général de la police a organisé cette agression caractérisée. D’après le porte-parole de la police, des hommes ont été envoyés pour ma protection, mais je n’étais pas en danger ! Dans ce pays le simple fait de dire qu’on est candidat constitue une infraction !  (...) Il ne reste plus qu’au président de déclarer tous les candidats forfaits et se présenter seul ".

Lu dans Paris Match (10/2)

Le général Mokoko, candidat aux présidentielles, raconte son agression

Que s’est-il passé hier à l’aéroport international Maya-Maya ?

Il était un peu plus de 19h. J’étais tout heureux de revenir dans mon pays après quatre mois d’absence. Je savais que quelque chose pouvait se passer à mon arrivée j’ai donc demandé à mes camarades de ne pas avertir nos militants. Leur présence se justifiait d’autant moins que la campagne n’est pas encore ouverte. Seuls mes proches collaborateurs devaient m’accueillir à l’aéroport. J’ai été surpris en entrant dans le salon VIP de me retrouver tout seul. il n'y avait personne pour m'accueillir.

Avez-vous compris que quelque chose se tramait?

J’ai su plus tard que la police avait bouclé la zone pour empêcher mes amis de rentrer et les maintenir dans un endroit précis. En sortant du terminal, je monte dans la voiture qui m’attend puis nous sortons du parking. Avant de prendre la sortie vers la ville, j’aperçois sur ma gauche une cinquantaine de personnes qui, curieusement se mettent à me saluer bruyamment. J’avais pourtant donné la consigne de ne faire venir aucun militant. Plus tard mon aide de camp me dira avoir repéré deux bus non immatriculés dont nous savons qu’ils appartiennent à la police. Nous reconnaissons dans la foule des agents en civil.

Etes-vous certain que ces faux militants appartenaient à une brigade de police? Si oui, laquelle ?

Ils sont connus à Brazzaville. C’est une organisation constituée par des supplétifs de la police nationale, il y a parmi eux d’anciens judokas et karatékas. Il dépendent directement du directeur de la police nationale. (...) 

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COMITE GUY MOQUET DE PARIS

PARIS LE 11 – 02 - 2016

Le comité GUY MOQUET de Paris (comité de soutien à la candidature de Jean Marie Michel Mokoko), condamne fermement la tentative d’assassinat de son leader, perpétrée par des hommes armées à l’aéroport de Maya-Maya de Brazzaville.

Cet acte horrible prouve que le pouvoir dictatorial de Brazzaville veut organiser des élections présidentielles du 20 mars 2016 taillées à sa guise comme pour le référendum du 20 octobre 2015.

Nous attirons l’attention de l’opinion internationale et particulièrement les autorités françaises qui ont encouragé ce pouvoir lors du référendum, que ces pratiques peuvent précipiter le Congo dans une guerre civile, qui par ricochet aura des conséquences désastreuses dans les pays de la sous-région et en France.

COMITE GUY MOQUET DE PARIS

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