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Sassou, toujours candidat unique du Nord "je suis arrivé au pouvoir par la force et j’y reste"

politique
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L’opposition a accueilli froidement l’investiture du candidat du parti au pouvoir. « Nous sommes déçus et triste de voir que M. Sassou-Nguesso veut continuer sans respecter le droit », a déploré Clément Miérassa du Parti social-démocrate congolais (PSDC). « Il va à cette élection sans légitimité. Son message est clair : je suis arrivé au pouvoir par la force et j’y reste. »

Le Monde (21/6)

Congo : l’opposition attend une présidentielle transparente

L’opposition a accueilli froidement l’investiture du candidat du parti au pouvoir. « Nous sommes déçus et triste de voir que M. Sassou-Nguesso veut continuer sans respecter le droit », a déploré Clément Miérassa du Parti social-démocrate congolais (PSDC). « Il va à cette élection sans légitimité. Son message est clair : je suis arrivé au pouvoir par la force et j’y reste. »

La nouvelle loi électorale qui vient d’être adoptée par le Parlement fixe à 25 millions de francs CFA (38 000 euros) – contre 5 millions de francs CFA lors des scrutins précédents – le montant de la caution à verser par les différents candidats à la présidentielle. L’opposition y voit un moyen d’écarter les « moins nantis » et la jeunesse.

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Notre commentaire

Les années passent et se ressemblent : Sassou sera, comme pour toutes les élections qu'il organise, le candidat unique du nord du pays. Et, comme d'habitude au Sud, on va émietter l'électorat, se bousculer entre les sous-marins de Sassou (Kignoumbi ?) et ceux qui se croient malins (Tsaty Mabiala, Kolelas ?)

« Si l'IDC et le FROCAD [les plateformes de l'opposition, Ndlr] ne s'accordent pas sur un candidat unique, nous serons indignes de prétendre gouverner. L'unité de l'Opposition est une mesure de salut public » a averti Claudine Munari, dans une interview. Pure chimère.

Pour le reste, le titre de l'article du journal " Le Monde " dit tout à propos de la situation dans laquelle se trouve l'opposition congolaise : elle attend une " élection présidentielle transparente " ; elle n'impose pas un rapport de force, elle attend, les bras croisés, à coups de conférences de presse en chambre, que Sassou veuille bien, dans son infinie bonté, se faire hara kiri...