26
Ven, Avr
0 Nouveaux articles

Sassou au Kouilou et aux Vilis : « assez rampé, maintenant à genoux ! »

politique
Typography
  • Smaller Small Medium Big Bigger
  • Default Helvetica Segoe Georgia Times

Chacun se pose la question : les « sages » et les « cadres » du Kouilou reprendront-ils le chemin du palais présidentiel pour aller s’aplatir devant Sassou comme ils l’ont fait par le passé et encore le 24 avril dernier ?

 

{youtube}https://youtu.be/4Xus8RTNREU{/youtube}

  Les images

On se souvient qu’à cette date des soi-disant « sages «  et cadres » du Kouilou et de Pointe-Noire » sont allés honteusement s’aplatir devant le « conducator », histoire de lui faire allégeance.

Officiellement il s’agissait de rendre compte des « conclusions du conclave de Buali, tenue du 13 au 14 juillet 2014 », mais selon certains observateurs, le but était surtout pour le ministre Collinet Makosso et de son ancien ministre Jean-Luc Makosso d’éteindre l’incendie provoqué par l’interview de l’ancien Premier ministre Souchlaty Poaty paru dans « Afrique Education ». Il faut dire que ce dernier avait fait des révélations étonnantes sur « l’homme des masses ».

Il s’agissait également pour certains ressortissants du Kouilou participant au pouvoir en place de donner des gages de fidélité et de loyauté à Sassou, l’opposition ayant annoncé dans le même temps la tenue d’un grand meeting à Pointe-Noire.

Il faut dire que le PCT commençait déjà à manifester son irritation : c’est ainsi que Denis Christel Sassou a dû tenir un meeting le 26 mai dans la capitale économique pour soutenir le changement de constitution, lequel s’est soldé du reste par un échec.

La capitale pétrolière risquant d’apparaître aux yeux du pouvoir comme frondeuse, Collinet Makosso et ses amis ont donc jugé qu'il y avait péril en la demeure.

Après le meeting réussi de l’opposition ce 3 mai à Pointe-Noire, puis suite à la publication de la seconde partie de l’interview de M. Souchlaty Poaty paru dans « Afrique Education », une interview dans laquelle ce dernier habille le chef de l’Etat congolais pour la saison sèche, le qualifiant de « diable fait homme » en raison de sa propension, selon lui, à éliminer ses adversaires par empoisonnement, il y a lieu de se demander si les « sages «  et cadres » du Kouilou et de Pointe-Noire » ne doivent pas refaire le voyage de Brazzaville pour à nouveau aller ramper au palais, quand bien même le 24 avril dernier, magnanime, Sassou leur a fait savoir qu’ils pouvaient se mettre désormais à genoux.

N'empêche ! Assimilés il y a quelques années à des « rats de jardin », il est surprenant que nos compatriotes soient les seuls dans le pays à verser dans un exercice qui ridiculise à ce point ce " bout de territoire national " (dixit Sassou) dont la grandeur historique et culturelle est connue de tous. Tout cela pour bénéficier en retour de quelques faveurs (une municipalisation accélérée deuxième édition, est-il dit, car le premier a connu des « impairs dus à son immaturité ») tirées d’une richesse dont ils semblent ignorer qu’elle est exploitée de leur propre sous-sol. Les ressortissants du Kouilou qui se pressaient au palais parés de coiffures traditionnelles seraient bien inspirés d’aller faire un tour à Oyo. Certes il n'y a pas là-bas (et pour cause !) de port maritime mais ils pourraient y  voir à quoi ressemble le développement et la transformation d’une ville grâce au pétrole.

BLOG COMMENTS POWERED BY DISQUS