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Opération Sassou candidat unique du Nord suite : Mokoko refuse de déférer aux convocations du clan au pouvoir.

General Mokoko
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« Je vais faire prévaloir… de mon immunité parce que je suis représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine. Je ne vois pas pourquoi on devrait pouvoir me convoquer dans une affaire qui relève d’une procédure qui n’est pas encore identifiée ».

Les propos du général Mokoko ont le mérite d’être clairs : « Je ne déférerai pas à la convocation d’un service de police » ;  « Je ne me rendrai pas au cabinet d’un simple colonel. Je me rendrai à une convocation du procureur, à condition que le receleur de cette vidéo soit aussi convoqué, c’est-à-dire Sassou », a-t-il tranché, après réception d’une convocation de la police, pour « une affaire le concernant ».

Mokoko devait se présenter, ce 19 février à 10 heures, au cabinet du directeur des services intérieurs de la Direction générale de la surveillance du territoire (DGST). Il semblerait qu’une deuxième convocation lui ait été adressée depuis.

« Je vais faire prévaloir… de mon immunité parce que je suis représentant spécial de la présidente de la Commission de l’Union africaine. Je ne vois pas pourquoi on devrait pouvoir me convoquer dans une affaire qui relève d’une procédure qui n’est pas encore identifiée » a également ajouté l'officier général.

Le « clan des mbochis », réuni ces derniers jours  semble vouloir sceller le sort de l’ancien chef d’état-major général dont on veut à tout prix empêcher la candidature à la présidentielle du 20 mars 2016, de même d’ailleurs que celle de Parfait Kolelas.

Suite à l’affaire de la vidéo sortie des tiroirs par le palais présidentiel, affaire qui a défrayé la chronique  ces derniers jours, sassou veut faire arrêter le général, afin d'empêcher une candidature " nordiste" concurrente, et décidemment bien gênante.

La funeste machine à broyer s'est dès lors mise en branle. A défaut d'être arrêté, Mokoko ne tardera pas d’être bientôt assigné à résidence, ou en résidence surveillée, à défaut d’être attaqué chez lui, comme hier, Marcel Ntsourou. A moins que des appuis venus des bords de Seine ne contrecarrent l'opération.

Quant à Kolelas, c’est une condamnation au civil qui aurait été prononcée à son encontre par le Tribunal de Grande instance de Bobigny qu’on exhumerait pour écarter une autre candidature supposée nuire au dictateur infatigable.

Face à ces manœuvres du pouvoir, que fait l’IDC-FROCAD ?  Ces plateformes dorment de leur profond sommeil. Elles n’entendent surtout pas appeler par exemple à une journée ville morte, comme ces partis zaïrois mal élevés l’ont fait avec succès à Kinshasa, en RDC, il y a quelques jours. Il ne faut surtout pas être désagréable au président Sassou…