25
Jeu, Avr
0 Nouveaux articles

Avec le temps des vaches maigres, la forteresse ethnique de Sassou va connaitre une sacrée cure d’amincissement. L’information, jugée très sensible, est tenue secrète, et pour cause : la République d’Oyo et ses environs sont les plus gros pourvoyeurs de ce bastion très emblématique, symbole du sacro-saint « Vivre ensemble », entendez par là, entre parents et enfants du même cru.

La campagne "+Prisonniers politiques: on ne vous oubliera pas+ commence ce 20 octobre et va se terminer le 20 mars 2018 par la remise d’une pétition au gouvernement", a déclaré à la presse Trésor Nzila, directeur exécutif de l’Observatoire congolais des droits de l'Homme (OCDH), qui a pris l'initiative de la campagne.

« La faible transparence des données, les passifs financiers importants, les dépenses non déclarées et les antécédents du gouvernement en matière de paiements manqués témoignent de la grande faiblesse de la gouvernance publique », peut-on lire dans le communiqué.

Mme Arlette Soudan-Nonault, qui a présenté des excuses à l’assistance pour ce feuilleton humiliant et décevant, a demandé aux journalistes de libérer la salle où les hurlements se faisaient de temps en temps entendre, afin de leur permettre de continuer le débat.

Une première dans l’histoire du pays, l’ancien Hôpital général, rebaptisé Centre hospitalier universitaire Brazzaville, a fermé ses portes, vidé de ses malades. La raison : des salaires impayés de ses agents, rançon de la mauvaise gestion et du pillage des ressources et des deniers publics par le clan au pouvoir.

Plus d'articles...