Jeune Afrique
Congo-Brazzaville : l’État peine à mobiliser ses recettes publiques
La République du Congo n’est pas tirée d’affaire. Si l’on croit la communication faite le 20 juillet en conseil des ministres par Calixte Nganongo, ministre des Finances, les recettes budgétaires prévues en 2018 ne seront pas au rendez-vous : la loi de finances initiale les prévoyait à 1 600 milliards de de francs CFA (2,44 milliards d’euros) ; il n’en serait collecté que 1 160 milliards à la fin de l’année.
Les dépenses ont donc été revues à la baisse, tombant de 1 380 à 1 070 milliards (...)
C’est un très mauvais signal envoyé au Fonds monétaire international (FMI) qui traînait déjà les pieds pour signer avec Brazzaville un programme de « facilité élargie de crédit » et qui attendait de ce budget 2018 la preuve d’une plus grande discipline du gouvernement congolais. Les négociations en seront compliquées, car cette dégradation des comptes publics confirme un manque de crédibilité budgétaire.
C’est aussi un très mauvais présage pour la population, qui a souffert de la récession des deux dernières années et pouvait espérer une amélioration de son sort avec le début de reprise des cours des matières premières et notamment du pétrole
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