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Une école d'ingénieurs à Pointe-Noire

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Lu pour vous

Le Figaro

Au Congo, l’implantation africaine d’une école d’ingénieurs française

REPORTAGE - L’Institut catholique d’arts et métiers (Icam) a inauguré il y a quelques semaines son nouveau campus au Congo. Un événement qui prouve l’engouement des grandes écoles françaises pour le continent africain.

La messe d’inauguration, célébrée en petit comité par l’évêque jésuite de la ville, vient de se terminer. Dans la grande cour intérieure du campus, sous un soleil de plomb, une belle estrade a été montée. Ce jeudi 1er février, Pointe-Noire, la capitale économique du Congo-Brazzaville, accueille un événement particulier. L’Institut catholique des arts et métiers (Icam), école d’ingénieurs française, inaugure son nouveau campus. Une capacité de 400 places, occupée aujourd’hui par 220 étudiants, pour la plupart des bacheliers scientifiques recrutés sur concours. Coût de l’école, environ 3 000 euros annuels, contre 6 800 en France. Une somme que l’Icam peut avancer: l’étudiant rembourse à partir de sa troisième année, lorsqu’il commence à gagner de l’argent grâce à son alternance.


De Pointe-Noire à Douala: deux campus pour valider son cursus d’ingénieurPour l’occasion, la direction de l’école a vu les choses en grand. Une délégation de 70 personnes a fait le déplacement depuis la France. Professeurs, personnel administratif, diplômés, étudiants: tous ont traversé plus de 8500 kilomètres pour fêter le début de cette nouvelle aventure.

Mais l’histoire de l’Icam avec le Congo ne date pas d’hier.

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Notre commentaire

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Durant son discours, le ministre de l’Enseignement supérieur congolais évoque ce manque de soutiens.« Je crois en l’inventivité de nos jeunes, encore faut-il qu’on leur donne les moyens. Je souhaite munir chaque étudiant d’une tablette et chaque enseignant d’un ordinateur», martèle-t-il. Sourires amusés dans l’assistance. Car, pour le moment, si le campus possède de nombreuses salles de cours, une résidence étudiante et des laboratoires très équipés, il n’a pas encore un débit suffisant pour que les étudiants puissent utiliser Internet

Quoi ? Il n'y a pas encore assez de débit pour l'utilisation de l'Internet à Pointe-Noire, ville par où arrive le cable sous marin reliant l'Afrique au monde, dont se gargarisait hier un certain Moungalla, Thierry de son prénom ? Que se passe-t-il ? Pointe-Noire serait-elle sur ce plan moins bien lotie qu'Oyo ?

En vérité, Monsieur Sassou est le plus sûr garant du sous-développement de l'Internet au Congo. C'est un outil dont il croit que le développement menacerait son pouvoir.

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