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Lettre d'adieu du fils unique à sa mère

politique
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Faute de ne pouvoir dire de vive voix adieu à sa maman, Jean Marie Michel Mokoko, le prisonnier personnel de M. Sassou, s’est contenté, la mort dans l’âme, d’expédier une simple lettre rédigée du fond de sa cellule.

 Faute de ne pouvoir dire de vive voix adieu à sa maman, Jean Marie Michel Mokoko, le prisonnier personnel de M. Sassou, s’est contenté, la mort dans l’âme, d’expédier une simple lettre rédigée du fond de sa cellule. Ses mots ont été lus par ses enfants et par ses petits-enfants. Des mots chargés d’émotion.

L’autorisation de sortie de la prison annoncée pour la circonstance n’en était finalement pas une. Il ne s’agissait en réalité que d’une humiliation de plus. Un épisode qui atteste, s’il en était encore besoin, de l’honneur définitivement perdu de monsieur Sassou : l'indignité d'un prétendu frère d'armes baignant dans une haine recuite et dans l’inhumanité, à moins qu’il ne s’agisse de la peur d’une révolte populaire. Une faute politique aux conséquences irréversibles, au regard de notre culture bantou. Celle-ci nous enseigne, à l’instar de la Parole, ce que l'insensé oublie : l'homme ne moissonnera que ce qu'il a semé sur cette terre.

En attendant, dans la bouche de ses enfants, écoutons les mots du Président élu du Congo.