Le clan Sassou hissé sur le toit du monde. Cette fois-ci, ce n’est pas l’appart acheté dans la Trump Tower Building par Claudia Sassou, la fille de son père chargée de la COM du patriarche, mais l’un des fils du vieux dictateur congolais, qui fait les choux gras des journaux du monde entier dans la rubrique à scandales. Un scandale. Oui encore un de plus, hélas d’une liste longue comme le bras, à mettre dans les casseroles de Christel Sassou, celui qui rêve debout en se rasant de succéder un jour au trône confisqué et occupé par le père depuis près de 40 ans.
Des scandales à n’en plus finir. Après Asperbras, Panama Papers, Paradise Papers, Gunvor, etc…,Global Witness, la très prestigieuse ONG britannique réputée pour son sérieux, a dans un rapport rendu public ce mardi, épinglé Christel Sassou, accusé d’avoir détourné 50 millions de dollars en 2014 via une muée de sociétés écrans basées à Chypre et dont il serait l’heureux propriétaire. Des fonds sortis tout droit du trésor congolais et qui lui auraient permis de mettre en place une structure d’entreprises complexe et opaque dans plusieurs pays. Le but, vous l’aurez compris, c’est de continuer à siphonner l’argent des Congolais en toute impunité.
Chez les Sassou, c’est toujours comme ça ! On serait tenté de déduire que le vol ferait partie de leur patrimoine génétique. Les milliards détournés depuis des lustres par le clan et révélés dans de nombreux scandales par la presse, ne leur ont jamais suffi. Comme on le sait et comme ils aiment à le répéter, le chien aboie la caravane passe, ce énième scandale ne changera strictement rien, les Sassou continueront à voler comme ils en ont pris l’habitude. Mais ces révélations de Global Witness ont au moins le mérite d’édifier les Congolais sur la nature du genre humain auquel ils ont à faire. Un clan mafieux aux appétits voraces. Plus il y en a, plus ils en veulent encore. Ils ne se sont fixés aucune limite, jusqu’au jour où les Congolais prendront enfin conscience et sortiront un jour de leur léthargie pour chasser, quoi qu’il advienne, la bande de vermines qui les a condamnés à la misère aussi longtemps qu’elle sera aux affaires.
Les quelques scandales révélés ici ou là nous donnent une idée sur l’ampleur du pillage systématique en bande organisée. Imaginons l’étendue des dégâts si on prenait en compte d’autres scandales tapis dans l’ombre, jamais révélés, qui sommeillent toujours et qui continuent à échapper aux investigations.
A ceux qui jusqu’ à présent se posaient encore des questions sur l’origine de la fortune de Christel Sassou, vous voilà servis. Et ceci n’est qu’une goutte d’eau, comparé au magot volé depuis des années. Question : Jusqu’à quand les Congolais qui viennent à manquer de tout à cause de ce pillage systématique et sauvage des deniers publics, continueront-ils à supporter ce crime de masse qui n’a jamais cessé de faire des dégâts ? Le FMI est bien là pour nous le rappeler. Et pour ça, le plus dur est à venir.
On a du mal à comprendre cette boulimie sans limite. Que feront-ils de tous ces milliards amassés au fil des années ? A moins que ce ne soit une volonté délibérée de nuire à autrui.
Voilà le travail de Kiki : à lire dans la presse internationale.
Jean Claude Itoua.
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