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L'opération sodomie du peuple congolais par Sassou se poursuit : trente-deux ans que ça dure !

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L'opération sodomie du peuple congolais par Sassou se poursuit : trente-deux ans que ça dure. Et c'est reparti pour un tour ! En effet le dictateur infatigable s’est autoproclamé vainqueur au premier tour de la présidentielle par 60,39% des voix, suivi de Brice Parfait Kolelas avec un score de 15,05%  et du général Jean-Marie Michel Mokoko lequel aurait obtenu 13,89% des suffrages, Résultats annoncés par son ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou.

Que nos lecteurs nous pardonnent ce qui peut, à juste raison, passer pour de la grossièreté, mais qui traduit moins notre exaspération devant des méthodes de voyou du dictateur, que le mépris par lequel ce dernier traite ses compatriotes depuis des décennies.

Nous disons donc que l'opération sodomie du peuple congolais par Sassou se poursuit : trente-deux ans que ça dure. Et c'est reparti pour un tour !

En effet, dans un black out de communications téléphoniques, de SMS et d'internet coupés par ses soins, le dictateur infatigable s’est autoproclamé vainqueur au premier tour de la présidentielle par 60,39% des voix, suivi de Brice Parfait Kolelas avec un score de 15,05%  et du général Jean-Marie Michel Mokoko lequel aurait obtenu 13,89% des suffrages, Résultats annoncés par son ministre de l’Intérieur Raymond Zéphyrin Mboulou jeudi 24 mars, à 1heure du matin... 

Après son hold-up électoral, il a sorti ses forces armées équipées de lance-roquettes. Celles-ci quadrillent la ville de Brazzaville et notamment les quartiers sud, pour mater un éventuel soulèvement populaire.

Hier mercredi, l’envoyé spécial du journal « Le Monde », Christophe Châtelot et deux envoyés spéciaux de l’agence France Presse ont été agressés à Brazzaville. Des hommes qui se sont présentés comme des policiers leur ont alors asséné des coups de poing et se sont saisis de leur matériel, caméras et carnets, ainsi que de leur passeport. L'impunité pour les crimes et délits prévue par la nouvelle constitution ne suffit pas au dictateur : il veut tuer également à huis clos, sans témoins.

Aujourd’hui la balle est plus que jamais dans le camp de l’opposition Frocad-Idc. En effet, celle-ci a expliqué hier dans un communiqué que « Dans aucun département et dans aucune des grandes villes du pays, qui représentent pourtant plus de 75 % du corps électoral, jamais le candidat Denis SASSOU NGUESSO n'arrive en tête. Mieux, il se retrouve en 4ème position, et ce dans le meilleur des cas. Par conséquent, il est impossible que le candidat Président puisse se prévaloir d'une victoire ».

Dans ces conditions, il serait inconséquent pour l’opposition d’expliquer au peuple, qu’elle a appelé à voter lors de ce scrutin dont les dés étaient d’avance pipés, qu’il faille s’en remettre aux recours classiques devant la Cour constitutionnelle, nommée et contrôlée bien entendu par Sassou.

Si le peuple, à présent bâilloné, a réellement voté massivement contre le dictateur, sauf à être la risée de l'Afrique, il ne doit pas pouvoir accepter de continuer à se faire sodomiser par lui, sans bouger et sans protester... depuis trente-deux ans. Il doit pouvoir se manifester, malgré la violence inhérente au régime du cartel d’Oyo. Dans ce contexte, certes difficile et dangereux, les prochaines heures seront décisives et permettront de savoir si le peuple congolais, du Nord au Sud, a eu ou non raison d’avoir fait confiance aux choix effectués par les leaders de l’opposition…

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Mokoko

Déclaration de mokoko sur RFI

« J'étais, sans prétention de ma part, sûr d'avoir l'onction populaire. Et partout où je suis passé, je l'ai senti. Donc, les résultats qui me donnent 7,5 %, pour moi, sont des résultats falsifiés, et je ne suis pas du tout disposé à les accepter. Le peuple tirera toutes les conséquences de son vote, que je peux considérer comme étant volé ».