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Jean Marie Mokoko lâche Sassou avant se positionner pour la présidentielle

General Mokoko
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Afin sans doute de briguer la magistrature suprême lors de l’élection présidentielle avancée au 20 mars, Jean Marie Mokoko, ancien chef d’état-major général de l’armée congolaise a commencé par démissionner du cabinet de Sassou Nguesso et de son poste de représentant spécial de la présidente de l’Union africaine (UA), chef de mission pour la Centrafrique et l’Afrique centrale, par lettre adressée au dictateur infatigable. Candidat sans parti, il trouvera sur sa route l’opposition congolaise qui n’entendra céder sa place à un intrus, et bien sûr Sassou qui ne manquera pas de le disqualifier en raison de sons statut de militaire.

Afin sans doute de briguer la magistrature suprême lors de l’élection présidentielle avancée au 20 mars, Jean Marie Mokoko, ancien chef d’état-major général de l’armée congolaise a commencé par démissionner du cabinet de Sassou Nguesso et de son poste de représentant spécial de la présidente de l’Union africaine (UA), chef de mission pour la Centrafrique et l’Afrique centrale, par lettre adressée au dictateur infatigable. 

 Candidat sans parti, il trouvera sans doute sur sa route l’opposition congolaise, qui verrait d'un mauvais oeil l'arrivée en dernière minute d'un " intrus ", et bien sûr Sassou, lequel ne manquera pas de tenter de le disqualifier en raison du statut de militaire.

Quoiqu'il en soit, la candidature de Mokoko à la présidentielle serait une bonne chose, ne fut-ce que parce qu'il s'agit d'une voix forte, plus forte que celle ne n'importe quel dirigeant de l'opposition actuelle. De ce point de vue, même si le temps presse désormais, on attend que cet officier général pèse un tant soit peut pour la tenue d'une élection transparente. Encore que nous doutons que cela puisse être possible s'agissant d'un scrutin organisé par Sassou.

A lire

Le Monde (5/2)

Le général Mokoko quitte Denis Sassou-Nguesso, avant de l’affronter à la présidentielle

Le chef d’Etat congolais, Denis Sassou-Nguesso, vient de perdre un précieux allié. Certes, les deux hommes ne s’entendaient plus depuis un moment, mais c’est désormais officiel : le général Jean-Marie Michel Mokoko a rompu le 3 février avec le pouvoir. Il entend même briguer la magistrature suprême lors de l’élection présidentielle, initialement prévue en juillet, mais avancée au 20 mars.

Représentant spécial de la présidente de l’Union africaine (UA), chef de mission pour la Centrafrique et l’Afrique centrale, ce militaire respecté a annoncé, dans une lettre adressée à Denis Sassou-Nguesso, sa démission du cabinet présidentiel, où il était, depuis 2005, conseiller chargé des questions de paix et de sécurité.

Dans ce texte, consulté par Le Monde Afrique, le général Mokoko revient sur le traitement qui lui avait été réservé à la suite d’un entretien accordé à la presse en ligne locale en juillet 2015. En tant que représentant de l’UA, il avait alors exprimé sa désapprobation du changement de Constitution voulu par Denis Sassou-Nguesso, au pouvoir depuis plus de trente ans, ouvrant la voie à un nouveau mandat. Cette modification de la loi fondamentale fut votée à 92,96 % par référendum en octobre 2015, lors d’un scrutin entaché de « tricherie », contesté par l’opposition mais aussi par la France et les Etats-Unis.

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