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Saisie conservatoire d’un avion d’Ecair à Paris

politique
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Le 12 avril dernier au soir à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle, aéroport de Paris, grande surprise pour les deux cents passagers de la compagnie Ecair, compagnie nationale congolaise, qui devaient partir pour Brazzaville. Ceux-ci ont été débarqués de l’avion alors qu’ils attendaient tranquillement le décollage. Motif : le Boeing 757 de la compagnie a fait l’objet d’une saisie conservatoire effectuée en l’occurrence par un huissier de justice de la place.

Aux dernières informations, la saisie aurait été opérée à la demande de François Odzali, dans le cadre d’un litige l’opposant à l’Etat congolais. Ce dernier chercherait à obtenir l’exécution d’une décision de justice concernant la destruction de son complexe industriel (Brasseries africaines de Brazzaville) lors de la guerre contre les civils au Congo en 1997.

La justice congolaise, puis la Cour de Cassation en France ont rendu une décision favorable à l’homme d’affaires mais le Congo ne lui aurait jamais réglé les dommages intérêts (70 millions d’euros) auxquels il a été condamné.

Dans un communiqué rendu public hier mardi, la compagnie s’est étonné de cette saisie effectuée dans une affaire qui selon elle ne la concernerait en rien (1).

Ecair dispose d’une flotte de sept avions et, selon des informations diffusées il y a peu par notre confrère Congo Liberty, s’appuyant sur des documents internes d'une compagnie présentée comme étant " au service de la mafia du pouvoir de Brazzaville ", celle-ci serait « un gouffre financier, mieux un moyen de détournements de fonds publics sans précédent, de centaines de milliards de FCFA ».

(1) Cette saisie présente quelques similtudes avec celle qu'avait fait effectuer M. Serge Berrebi et qui s'était soldée à l'époque par la fermeture à Paris des bureaux de la SNPC et le repli défnitif (ou l'exil) de cette société à Brazzaville.

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