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Mar, Avr
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 A l’heure où il lui faut asseoir sa crédibilité internationale et faire accepter sa victoire à la présidentielle sur le plan national, Denis Sassou Nguesso affronte une série de difficultés. Crise financière, incertitudes politiques, aléas diplomatiques, débâcle médiatique. Les défis s’accumulent pour le khalife d’Oyo. Il y a de l’électricité dans l’air et de l’eau dans le gaz.

Claudia Yoka, la fille de son père, a donc démissionné parce qu’elle a estimé que trop, c'est trop. Elle refuse donc de se mettre sous la tutelle d’un « ministre », acteur de film porno (il suffit de faire une recherche sur google sur le nom Leonidas Mottom pour voir de quoi il s'agit) et au parcours plus que douteux. C’est bien et je dis bravo. C’est une vraie révolution dans ce pays où la culture de la démission n’est ni inscrite dans les gènes, ni dans les mœurs.

Parmi les recalés figurent en bonne place Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla. Des larmes ont coulé sur leurs joues. Des larmes de déception. Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla croyaient, croix de bois, croix de fer, en leur bonne étoile. Isidore Mvouba et Bernard Tchibambeléla étaient persuadés qu’ils étaient inamovibles (ininguissables diraient les milosiens ) forts de leur amitié avec Sassou Nguesso.

Image filmée ce lundi 25 avril d’une famille dans le Pool cachée dans les bois à Mayama. La famille se protège ainsi des bombardements et  des milices de Sassou qui continuent de tuer indistinctement les hommes valides dans le Pool. On attend toujours les images  de la  tournée journalistique organisée et payée par le pouvoir.

La coalition Publiez ce que vous payez – Congo félicite l’auteur de l’article pour son effort de dénonciation des pratiques de corruption par les plus hauts responsables politiques du pays. Cependant, tandis qu’il s’étonne du silence de la coalition sur le sujet évoqué, la coalition entend lui faire remarquer en retour, qu’il pouvait lui-même demander au procureur de la République de s’autosaisir de ce dossier, ou poursuivre cette enquête dans les médias, auxquels il semble avoir facilement accès. 

" On nous mettait nu, menotté, on nous injectait, je ne sais pas quel produit, mais on enlevait la seringue, donc par voie anale, on nous battait, on nous mettait dans une espèce de geôle, il y avait une promiscuité d’environ 9m2, on était 23  à l’intérieur (…) On avait parfois les yeux les yeux bandés, on nous piétinait, on nous appelait les moutons, une humiliation totale ".

On prend les mêmes et on recommence. Peut-on tirer du vin dans de vieilles outres ? Clément Mouamba aura-t-il les coudées libres pour s’attaquer au grand chantier de la diversification de l’économie du Congo-Brazzaville malmenée par la chute du prix du baril de pétrole ? Dispose-t-il d’assez d’autorité pour lutter contre la corruption, devenue la marque de fabrique du pouvoir de Denis Sassou Nguesso ?

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