En cas de confirmation de cette information (laquelle reste, précisons-le, à prendre au conditionnel à l’heure qu’il est), il s’agirait bien entendu d’un tournant dans l’attaque du Pool menée par le clan au pouvoir (Le général Nianga Mbouala est le barbu qui porte un bérét rouge sur la photo).
Mabanckou : " Ma lettre semble avoir donné de l’urticaire au ministre de la communication du Congo qui s’agite, me dénie la nationalité congolaise "
" Il y a une sorte de fatwa contre moi. Il paraît que je suis visé par une instruction pour « divulgation de fausses nouvelles et outrage à magistrat ». Le point positif, c’est que la justice travaille au Congo. J’attends de voir les poursuites contre Denis Christel Sassou-Nguesso, le fils du président ".
Quand le griot attitré du Sassouland s’en prend à Alain Mabanckou
La lettre d’Alain Mabanckou à François Hollande sur son silence complice au sujet du putsch électoral du dictateur congolais, lequel a décidé, grâce à ses barbouzes, de se maintenir au pouvoir par la force, a donc fait sortir du bois Thierry Moungalla, porte-parole du cartel d’Oyo es qualité. Contrairement aux neveux et autres parents du dictateur, notre vieille connaissance a besoin d'en faire des tonnes pour bien se faire voir de Sassou et prouver qu'il mérite les restes que lui jette le pouvoir.
Du silence de François Hollande sur Sassou. Lettre ouverte à M.Hollande, par Alain Mabanckou
Le nom de mon pays d’origine est désormais inscrit en rouge sur le tableau noir du déshonneur des républiques bananières, à côté de la Corée du Nord. Pendant ce temps, Sassou-Nguesso et ses hommes de mains multiplient les arrestations arbitraires, allant jusqu’à cerner le domicile de l’opposant Jean-Marie Mokoko sans lui donner la possibilité de se ravitailler (...) Il est évident que cette tragédie qui ennuage le Congo-Brazzaville sera dans nos esprits lorsque nous déposerons nos bulletins dans les urnes pour la prochaine élection présidentielle française.
Pierre Mabiala, nouveau ministre, fustige la justice sous Sassou et sous Yoka
Le constat, désastreux, de la Justice au Congo avait été dressé il y a bien longtemps par M. Entcha Ebia, un ancien ministre de la Justice. Ce dernier avait promis, à l’époque, d’y mettre un terme. Rien n’y fit.
Alain Mabanckou remet le couvert
Beaucoup de jeunes congolais m’écrivent depuis le pays afin de me supplier de continuer à parler pour que leur destin ne soit pas dérobé. Il est salutaire que la question du Congo reste dans l’actualité. L’oublier c’est laisser s’installer ad vitam aeternam un pouvoir né de la fraude…
Lettre ouverte à François Hollande sur les crimes de Brazzaville
Au nom de la solidarité entre les peuples, nous demandons l’arrêt immédiat des tirs sur les civils, la libération des opposants politiques, la non-reconnaissance par la France et la communauté internationale des résultats électoraux, le retour de la presse internationale sur le terrain et la tenue de nouvelles élections présidentielles en présence d’observateurs internationaux impartiaux.